lundi 10 février 2025

Saint-Germain-de-Calberte - Saint-Jean-du-Gard 22km

 Ici sur le Stevenson qui depuis quelques étapes se superpose à Urbain V, il est assez difficile de trouver des hébergements, surtout en s’y prenant comme moi la veille pour le lendemain. J’avais pu trouver une chambre d’hôtes quelques kilomètres après Saint germain sur Calberte où j’avais prévu de passer la nuit. Le patron n’avait plus de chambre à me donner et m’a proposé aimablement une tente ; je ne suis pas un habitué du camping, mais néanmoins j’ai passé une très bonne nuit. Nous étions six dans le gîte, un couple de Nevers, un autre du nord de la France et une jeune allemande de Bavière.

Gîte très confortable, mais il ne fallait pas chercher à se connecter, car ni wifi, ni 4G. C’est là que l’on voit comme on est devenu dépendant de la technologie ! Pour moi, impossible et mettre à jour mon blog ; heureusement vu l’emplacement de gîte, je me doutais bien qu’il n’y aurait pas de connexion alors par prudence et c’est ce que j’ai fait hier, je charge mes photos dans un point haut là où je vois des antennes à proximité.

Aujourd’hui, direction, Saint-Jean du Gard ; je suis toujours sur un tronçon partagé avec les Stevenson, autant dire qu’il y a du monde ; si Urbain V est encore désert Stevenson, c’est 30 à 50 randonneurs par jour. Ça devient comparable au Chemin de Compostelle et voyant comment la fréquentation a évolué en quelques années, je me félicite de l’avoir fait, il y a trois ans, lorsque le Chemin n’était pas très connu. Je suis sûr q’Urbain  V, qui n’en est qu’à ses balbutiements aujourd’hui, connaîtra la même évolution. 

Ravitaillement à Saint-Étienne Vallée Française, j’en ai profité pour renouveler mon stock et me délester du pain qui avait 3 jours. 

À partir d’ici on commence à sentir la proximité avec le sud : apparaissent les lauriers roses et même quelques palmiers. 

Aujourd’hui, je me sens en pleine forme, peut-être le fait d’avoir dormi sous la tente. La pente est longue et dure, mais jusqu’au-dessus, je monte sur le grand braquet ; un de ces jours où l’on se sent pousser des ailes. Je n’en  disais pas autant, il y a quelques jours !

Il fait beau, chaud, trop chaud, heureusement qu’il y a un peu de sous-bois, mais ce soir, je ne couperai pas à faire une fois de plus la lessive. Ces derniers jours, elle est quotidienne.

Dans la pente, je dépasse une dame qui est en pleine détresse ; elle n’a quasiment plus d’eau et Saint Jean du Gard est encore très loin ; j’ai trop connu ce qu’est la soif sur le chemin et notamment, il y a trois ans, vers Alès pour ne pas m’arrêter et lui donner un peu de ma gourde. Je l’ai vu rayonner de bonheur. Elle s’appelle Ivelyne et vient de Rouen. Suite à l’étape d’Ales où j’avais cru mourir de chaleur et de soif, j’avais dans la foulée écrit un poème : 

Cliquez sur le lien ci-dessous :

https://poemesducamino.blogspot.com/search/label/Soif%20de%20vivre?m=1



Ce soir bel et confortable hôtel dans lequel j’étais déjà descendu il y a trois alors que j’allais terminer mon Stevenson.


































Gouttes de sang

C’est déjà le sud !

Mon Hotel de ce soir

M
T
G
Y
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