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lundi 10 février 2025

Ispagnac - Cocurès 18km

 Hier soir, c’était hôtel en demi-pension : très correct ; faux-filet au dîner et dans la région la viande est top : Aubrac, limousin et parfois Salers . 

Réveil à 7 h 30, après neuf heures de sommeil ! Je devais être un peu fatigué ! Petit déjeuner à l’hôtel, arrêt à la boulangerie et départ vers 8 h 30. Le ciel est toujours aussi bleu, mais risque de pluie annoncé pour demain. Demain sera un autre jour !

Hier, j’ai critiqué ces villages qui ne voulaient pas sortir quelques sous pour analyser leur eau. J’ai eu tort de généraliser, car ce matin, en quittant Ispagnac et à traversant Quézac, une fontaine devant la mairie affiche courageusement une étiquette avec « eau potable ». C’est vrai que je suis à Quézac, et il ne manquerait plus qu’ici l’eau ne soit pas potable ! Ça serait le comble !

Journée assez tranquille, sauf une petite bosse au départ pour couper un méandre du Tarn. Une rivière que je vais suivre ensuite sur plusieurs kilomètres. L’eau est très basse et transparente au point que l’on y voit les truites s’y balader. Ce matin, en partant, l’hôtelier m’avait dit que l’étape du jour n’avait rien à voir avec celle d’hier ; il y a bien une bosse au début, mais pour quelqu’un qui a monté la Fage (c'étaient les quatre kilomètres de grimpette d’hier) ce doit être un jeu d’enfant, m’avait-il dit. Ce qu’il a oublié, le brave homme, c’est que je suis un enfant de 76 ans !

Depuis hier, par endroit, le chemin se perd dans les hautes herbes et les ronces. Il faut dire qui est assez peu fréquenté et avec la végétation qui s’en donne à cœur joie depuis le printemps, ce n’est pas étonnant qu’il soit ainsi et souvent, il faut sortir l’appli de Rando pour s’assurer que l’on ne fait pas fausse route. Contrairement aux fontaines sans eau potable, je ne ferai pas de procès aux baliseurs, car ils font un travail remarquable !

Arrivé à Florac vers midi ; déjà 15 km au compteur. C’est samedi, les terrasses des restaurants sont bondées, mais je n’ai aucune envie de m’y arrêter ; j’aurais trop de mal à repartir. Une pause au bord du Tarn avec saucisson et pain frais est tout aussi agréable. Peu avant 15 heures, l’étape est bouclée. 

C’est toujours problématique de faire la lessive dans les hôtels, mais là, j’ai un grand balcon avec ma chambre et orienté plein sud ; j’en profite donc pour faire la grande lessive ; je ne vous dis pas la couleur de l’eau des socquettes !🤣🤣🤣





J’aime photographier les vieilles portes








Marché à Ispagnac


Le Tarn











Église de Bédouès-Cocurès 


Mon hôtel 
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