lundi 10 février 2025

Saint-Etienne-du-Valdonnez - Ispagnac 20km

 

Dîner d’hier chez Monique et Jean


Dîner XXXL hier soir avec mes hébergeurs. Monique avait mis les petits plats dans les grands avec un civet de chevreuil en plat principal. Jean son mari s’est chargé de remplir les verres : apéro avec un Kir à la liqueur de châtaigne suivi d’un rouge d’Ardèche. Ce sont des soirées comme celle-là qui me font tant aimer le chemin !

Saint-Étienne-du-Valdonnez est un petit bourg de quelques centaines d’habitants qui a su préserver un minimum de services : poste, médecin, boulangerie, mais à mon grand désespoir pas le moindre bar, le dernier a fermé il y a quelques mois. C’est pourtant un jour où j’aurais apprécié une bière bien fraîche. Heureusement, Monique, mon hébergeuse, m’en a servi une à mon arrivée ; elle avait dû remarquer ma détresse !

Contrairement à mes autres randonnées, cette fois, je n’ai réservé aucun hébergement. L’année dernière, j’avais retenu bien à l’avance tous mes gîtes et malheureusement, je suis tombé sur une semaine de déluge, alors cette année, j'ai mis en priorité la météo me disant que je ne partirai que quand on annoncera une quinzaine ensoleillée. Ce raisonnement ne tient bien sûr que parce que je suis sur un chemin encore peu fréquenté. 

J’ai pris le principe de retenir mes hébergements deux jours à l’avance. Hier, surprise, lorsque j’ai voulu réserver aux abords de Florac, tout était complet. J’avais oublié que c’était le week-end et que de plus   mon chemin Urbain V croise à cet endroit le Chemin de Stevenson qui est devenu depuis quelques années une autoroute pour randonneurs. Je l’avais presque oublié celui-là. Pas de gîte ni de chambre d’hôte, j’ai dû me replier sur un hôtel un peu à l’écart du chemin pour la modique somme de 110 euros la nuitée. Dans certaines situations, il faut s’arrêter de compter ! C’est ça ou la belle étoile !

Départ vers 8 heures ce matin ; toujours le soleil, mais la pluie est déjà annoncée pour dimanche.🥲🥲. Positivons, ça a le temps de changer, d’autant que dans deux jours, je serai 50 km plus au sud.


La pente est à peu près le même qu’hier, mais je sens que ça va mieux, c’était certainement le manque d’entraînement. 4 km de côte en sous-bois pour atteindre le petit village de La Fage. Pas plus d’une dizaine de maisons, toutes construites en granite gris.   Il y a une jolie fontaine, mais comme la plupart de celles que je rencontre sur les chemins, il y a une pancarte : « eau non contrôlée ». Ça ne veut pas dire qu’elle n’est pas potable, ça veut dire que la commune ne veut pas payer une analyse pour pouvoir mettre :  « eau potable ». Ces communes n’ont pas compris qu’on ne peut pas avoir le beurre et l’argent du beurre. Quand on bénéficie de chemin de randonnée de cette dimension, avec toutes les retombées que ça génère sur l’économie du village : les hébergements, les magasins d’alimentation, les Restaurants, les hôtels, je pense qu’il faut savoir faire quelques concessions. C’est dommage pour le randonneur qui dans le doute ne remplit pas sa gourde et préfère passer son chemin. C’était mon coup de gueule du jour ! Il fallait que je le dise !

      Passage vers des alignements de menhirs ; je discute avec un groupe de touristes, des campings caristes, venus visiter les lieux. Dans la conversation, ils me demandent où je vais ; quand je leur dis que je vais à Avignon, ils échangent un regard entre eux qui semble dire : partons vite, nous sommes tombés sur un taré ! Mais lorsque je leur explique plus en détail mon parcours, et qu’ils prennent le temps de comprendre, l’un me dit :  « chapeau bas ». 



Eau non contrôlée 














Devant les dolmens














Boîte aux lettres








Ispagnac




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